HYERES

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Hyères est une ville qui curieusement m’a appelée trois fois pour vivre en ses murs et qui ne m’a jamais déçue.

Brumes de l'automne sur Hyères, pas

Brumes de l'automne sur Hyères, pas

Hyères, pastel doux

voir aussi « De trois gestes est né un monde »

Première période

L’échappée

Juste un petit sac à dos

empli d’amour et d’espoir,

elle est partie de sa ville

pour la conquête de sa vie.

Elle laissait derrière elle

les murs gris de la Centrale*

qui dans son enfance

toujours bornait ses rêves.

arlette 1.8Certes, elle avait joui

de la course folle

de son cheval noir

dans la garrigue,

la force de l’animal,

sa simple joie à filer

sur les chemins pierreux

lui donnait le goût  de la fuite.

Porquerolles; aquarelle

Porquerolles; aquarelle

Et voilà, ce matin là,

s’ouvre sur le spectacle marin.

Le Mistral fait ici

danser les crêtes blanches,

sauter au ciel l’écume.

Sous les pieds la roche tremble

et il semble que là,

est la puissance du monde.

Les îles sont une promesse

de voyages et d’aventure.

Alors, elle respire le sel

et tout son corps lui dit:

Vit! Vite!

*Il s’agit de la Centrale de Nîmes, voir l’article sur Nîmes et le poème : »La Reine des neiges ».

Porquerolles, aquarelle

Temps d’arrêt

Le petit Vaurien dodeline sous les étoiles,

la mer lèche doucement les galets.

Epaule contre épaule

ils regardent les éclats de lune

rouler sur  la soie noire.

Là-bas, sur les îles allongées,

telles des  lucioles posées

les âmes des maisons

signent à peine la vie.

Le temps ne coure plus

et l’illusion du toujours

porte l’instant de paix.

La patience de la barque

Port Pothuau, Les Vieux Salins, Hyères, pastel

Port Pothuau, Les Vieux Salins, Hyères, pastel

La petite barque à robe bleue

attend dolente le long du quai.

Je sais ce qu’elle attend, si sage.

Je la vois tous les jours,

l’étrave tournée au pont levant.

Je voudrais par une nuit douce

coucher son mât et son antenne,

la libérer de ses entraves

et la glisser sous le pont.

Port Pothuau, pastel doux

A la godille, nous remonterions

le canal des Salins sous les palmiers

caressant la rondeur de la lune.

Les Camelles, Salins de Hyères, pastel

Les Camelles, Salins de Hyères, pastel

Puis redressant ses espars,

je l’aiderais à offrir son aile

blanche à la brise de terre.

Alors, elle et moi, nous irions

heureuses sur l’encre des bassins.

A peine le chuchotement

de la moire froissée par l’étrave

et des  cigales, au loin, sur les collines,

tenues éveillées par la chaleur.

Les Salins , presqu’île de Giens

pastel doux

Sans les déranger, nous côtoierions,

Port Pothuau, Les Vieux Salins, Hyères, pastel

Port Pothuau, Les Vieux Salins, Hyères, pastel

les flamants dormant sur une patte

et tête cachée sous l’aile rose,

les petites poules d’eau blotties

sous les herbes bordant les marais,

puis passerions tout le long

du champ d’aigrettes qui le jour venu

cueillent les vers des terres retournées.

J’aurais plaisir le lendemain

voyant la petite barque à robe bleue

attendre dolente le long du quai,

à lui faire un clin d’oeil, souvenir

de notre escapade complice.

Port Pothuau et l’île de Porquerolles

aquarelle

Deuxième période

Je ne sais pas ce qu’est devenue la petite barque à voile latine, mais le « Vaurien » a traversé la France et découvert le golfe du Morbihan.

Plus tard nous l’avons cédé contre le franc symbolique à un jeune menuisier de marine qui lui a refait une beauté. Gageons qu’ils ont vécu heureux à travers les courants de marées.

Je suis passée cette année à Conleau et Arradon, j’ai vu que ce type de bateau était toujours apprécié et émue, je me suis demandé si le mien n’était pas là, au mouillage…

Quant à moi, c’est après bien des voyages sur un splendide ketch (mais nous en parlerons plus tard) que je suis revenue vivre à Hyères avec mon compagnon et un  superbe enfant de quatre ans.

La ville était encore plus fleurie et les îles toujours aussi belles.

Je vous invite à une promenade dans la ville…

La petite voiture

Place Clémenceau, Hyères,pastel

Place Clémenceau, Hyères,pastel

Le grand ginkgo domine le miroir

de la place de marbre.

Arbre à musique géant,

ses écus d’or sonnent aux vents.

Les petits chevaux du manège

font claquer leurs sabots d’acier.

C’est un paisible mercredi.

L’automne fait voguer ses feuilles

sur le clapot du bassin.

Place Clémenceau

(place de la Rade),

pastel doux

Les cris des enfants se perdent

dans les jardins ou ricochent

sur les murs ocres et roses.

Place Clémenceau, Hyères,pastel

Place Clémenceau, Hyères,pastel

Les hôtels « Hausmaniens »,

les yeux grands ouverts

rêvent de régates sur la rade.

Mais, je n’ai d’yeux que pour lui,

l’enfant blond, attentif

qui contre toute raison

fait rouler sa petite auto

sur le bord du bassin.

Place Clémenceau,

pastel doux

Tu vas apprendre dans les larmes

Place Clémenceau, Hyères,aquarelle

Place Clémenceau, Hyères,aquarelle

que maman n’a pas toujours tort.

Après avoir repêché, honteux

ta pauvre petite voiture  morte,

tu mettras ta main dans la mienne

et malgré la leçon reçue

nous rentrerons à la maison,

heureux, de la simple

tendresse qui nous lie.

Place Clémenceau,

aquarelle

L’Excelsior

Café l'Excelsior à Hyères, pastel

Café l'Excelsior à Hyères, pastel

Asseyez-vous le matin

à la terrasse de l’Excelsior.

Tous les jours c’est un spectacle!

L’été, le soleil y déboule

de dessus les tuiles romaines.

Le patron bienveillant

vous offre son auvent.

Des compagnons à la Pagnol

y sirotent le café.

Le café Excelsior, place de la rade

pastel doux

Chemise blanche, noeud papillon,

canotier, voici Panisse.

Chemise couleurs de Provence,

cordon noir noué au cou,

la Camargue n’est pas loin.

Et puis le peintre,

assis bas devant son chevalet

cheveux gris au vent,

l’artiste vaut bien le portrait.

Il s’agit du peintre Mathéle  marché, Place Clémenceau, Hyères, aquarelle
bien connu à Hyères

Le samedi, c’est le marché

et ses toiles d’Arlequin.

Le manège tourne

sa ritournelle d’enfants.

Fruits, légumes, vêtements

et ribambelle de drapeaux,

lumières et parfums

sautent de la corne d’abondance.

Le marché, place Clémenceau

Aquarelle

Peinture au vent

La poussière danse au soleil.

La lumière avale les murs

de la vieille ville.

Les collines turquoises

ouvrent la rue.

Surprise, je baisse les yeux.

rue Massillon, Hyères, pastel

rue Massillon, Hyères, pastel

Fruits et légumes

éclatent leurs couleurs.

Mon regard se perd

sous les auvents:

bleu de Prusse,

terre d’ombre brulée.

Touche finale,

les pavés d’argent.

Aujourd’hui Mistral

joue les contrastes.

Rue Massillon,

pastel doux

Passe, passe,

Passe la porte,

passe la porte.

Côté ombre,

côté lumière.

Place de marbre,

petites ruelles.

rue Massillon, Hyères, pastel

rue Massillon, Hyères, pastel

Passe la porte,

passe la porte.

Espace ouvert,

coins secrets.

Arbres au ciel,

fleurs discrètes.

Passe la porte,

passe la porte.

Victoria et

sa calèche,

templiers et

étendards.

Passe la porte,

passe la porte.

Côté ombre,

côté lumière.

porte Massillon, pastel doux

Eloge de la pagaille

Sous l’oeil tendre des collines

et le regard sévère du château

les vieilles maisons courent

en désordre vers la rade.

Elles n’hésitent pas

à se marcher sur les pieds:

terrasses jetées vers les murs,

jardins cachés dans des enclos,

arcades sautant sur des ruelles

qui hésitent entre droite et gauche

mais lorgnent toutes la mer.

La ville cahote sur ses pavés.

Tel un nombril s’ouvre la place

au milieu de tout ce chahut.

place Massillon, Hyères, aquarelle

place Massillon, Hyères, aquarelle

Place Massillon, aquarelle

La tour des Templiersplace des templiers

voudrait remettre de l’ordre

dominant le plan

du haut de son autorité.

Mais les humains têtus

ont semé au hasard

petits et grands parasols,

abris modestes contre le soleil,

qui tous les matins

changent de jeu de couleurs.

Tour des Templiers, aquarelle

Tables et chaises de bistrot

ajoutent la  pagaille

de leurs designs variés.

Les drapeaux sang et or

volent à travers la place.

Point final à ce méli-mélo

les passants enrichissent

le décor: à tous les accents

du soleil en répondent

d’autres exotiques.

Mais tous peuvent prendre

le temps de goûter,

bercés par la brise marine,

le plaisir de bader

devant toute cette diversité

en sirotant un bon café.

« Au bon coin », place des Templiers,

pastel doux

Jeux d’automne

colline du château de Hyères, aquarelle

colline du château de Hyères, aquarelle

Dans ce matin doré,

les grands cyprés bleu

jouent aux sentinelles

près des remparts.

Les maisons aux volets clos

font cache-cache dans les chênes.

colline du château de Hyères, aquarelle

colline du château de Hyères, aquarelle

Les feuillus en livrées jaunes

jouent au saute- rocher.

Arrive le vent, sale gamin

qui bouscule tout

dans un grand éclat de rire.

la colline du château, vue du vieux chemin de Toulon

automne le matin, printemps le soir, au premier plan quelques serres

témoins d’un temps où l’horticulture était une richesse de la ville.

aquarelles.

Château de Hyères, aquarelle

Château de Hyères, aquarelle

Le château, aquarelle

parc Sainte Claire, Hyères,aquarelle

parc Sainte Claire, Hyères , aquarelle

Regarde

Regarde, mon enfant, le jour qui vient

poser sur la fleur l’espoir de la journée.

La brise sera caresse.

Les vieilles pierres soulagées de la chaleur

brilleront, argent, sous le soleil.

Sous l’arcade, posons-nous.

Les hommes sont bien petits au bas de la colline

et leur destin précaire.

Puisque tu es là, il te faut grandir.

Prends en toi la beauté du monde.

Garde là comme un précieux trésor.

Dans les jours de peine rappelle-toi la douceur

du jour qui vient poser sur la fleur

l’espoir de la journée.

Castel Sainte Claire, aquarelle

vieille ville de Hyères, pastel

vieille ville de Hyères, pastel

vieille ville, pastel doux

Dentelles d’automne

L’automne pose un voile de mariée sur la ville

et cache ses amours sous des dentelles bleutées.

D’étranges couleurs courent sur les toits

de la vieille citée et chutent en pluie

dans les ruelles désertées.

La vie murmure sous les portes:

« Bientôt l’hiver…Bientôt l’hiver… »

Solitaire, le balayeur ramasse à la pelle

les feuilles mortes de son coeur désolé.

Collégiale Saint Paul, Hyères, aquarelle

Collégiale Saint Paul, Hyères,aquarelle

 

Collégiale Saint Paul, aquarelle

Des pierres et de la vie

Combien de fois le pas  de nos anciens

a résonné sur ces pierres pour les creuser ainsi?

Enfants, ils couraient sur les pavés

quand la cloche de l’école sonnait leur liberté.

Adolescent, l’apprenti déjà marqué par le labeur

attendait sous le porche l’élue de son coeur.

Le cortège du mariage, les plus beaux atours

volant au Mistral glissait une danse

dans ces rues tortueuses.

Et puis…et puis…

La vie s’usait jour après jour sur ces pierres dures.

Travail, enfants…

Au soir de leur vie besogneuse,

de ces vieux, de ses vieilles,

seuls ceux qui avaient su aimer

savait trouver la paix, assis le dos

au mur encore chaud du soleil,

à contempler leurs enfants élargir

sous les remparts les champs

pour les nouvelles générations.

Notre vie a-t-elle tant changé?

Technologie, consommation.

Seuls ceux qui auront su aimer

trouveront la paix au soir

où le soleil  nous dit adieu.

Au jour le jour

Je bois la vie au bout de mon pinceau

et j’étale ses couleurs sur la page de ma journée.

Aujourd’hui sera du bleu de mon rêve.

Dans l’immensité je suis le petit grain

têtu qui défie l’univers, aujourd’hui,

maintenant, l’instant est infini.

Aujourd’hui tout est rouge.

Je suis perdue sous les étoiles.

Je perds mon souffle

à courir sur l’arc du temps.

le Portalet, Hyères, aquarelle

le Portalet, Hyères, aquarelle

Aujourd’hui toutes couleurs!

Je suis bien dans la maison des hommes

la place vibre de leurs auras.

Leur énergie est la mienne

et les couleurs de leurs vies

chantent sur la page de ma journée.

Le Portalet, aquarelle

avec le peintre hyérois, Mathé.


Même si nous aimons très fort la vie, elle, sait nous jouer des tours terribles.

Les paysages les plus beaux, se rient alors cruellement de nos peines ou bien semblent

se mettre au  diapason et leur beauté parait nous entourer

d’une ouate pour amortir les chocs trop grands et diminuer un peu notre sensibilité.

La flaque d’eau

plage entre l'Aygade et les Vieux salins, Hyères, pastel

plage entre l'Aygade et les Vieux salins, Hyères, pastel

Nous allons, tout deux, main dans la main,

dans ce paysage déserté.

Muets, nous sommes muets, comment parler

de l’indicible, comment oser seulement nommer

cette chose indomptable, impitoyable.

Serrer un peu plus fort la main de l’autre

est reconnaître que la chose existe et

lui donner encore plus de force

sur nos êtres, nos pensées.

Pourtant, nous savons que nos esprits,

frappés par sa venue, ne sont occupés

que par sa malignité.

Auras-tu la force, de l’admettre,

pourras-tu sans colère, aider notre amour

à vivre au jour le jour ce qu’il nous reste.

plage entre l'Aygade et les Vieux salins, Hyères, pastel

plage entre l'Aygade et les Vieux salins, Hyères, pastel

La mort est au bout pour toi, la solitude pour moi.

Mais aurons- nous encore le pouvoir de vaincre

de temps en temps le chagrin, la douleur, la peur…

Assis sur ce banc offert aux vents, à la pluie,

serrés l’un contre l’autre je ne peux que regarder

nos reflets qui dans la flaque mouvante

ne sont faits que d’éclats agités

qui s’éloignent, se rapprochent,

s’effleurent à peine mais jamais

ne refont de nous deux êtres complets

dans leur amour.

2 pastels doux, à l’Ayguade

le brouillard Porquerolles, aquarelle

e brouillard Porquerolles, aquarelle

Aquarelle, vue sur Porquerolles à partir de l’Aiguade

Le mur

Oh! Capitaine, tu as chargé ton voilier blanc de tous tes rêves.

Au delà de la vague, il y a une île; au delà de l’île, il y a la vague.

Nous restons sur le sable et toi tu files vers ton destin.

Tu dois être à l’étrave le regard loin de nous.

Nos trois goélands bleus t’accompagnent.

Mais déjà un mur gris gagne sur la mer.

Ile, voilier, frappés par les rayons noirs

partent en éclats sombres.

Impuissants nous sommes…

Le rideau est tiré!

Mon compagnon est décédé le 20 avril 2002, les 3 goélands étaient peints à l’étrave du navire et symbolisaient notre couple et notre fils.

Troisième période

Revivre

les serres chez nous aquarelle, 3 des petits enfants de la famille

devant les serres à la maison

La clef d’argent

Ces enfants là,

m’ont apporté une clef d’argent

sur un coussin d’azur.

Cette clef m’a ouvert le coeur

et repoussé mes peurs.

Désormais à la table de fête

nous sommes onze au lieu de deux.

Quand je vois autour de la nappe blanche

ces visages ouverts et rieurs,

je sais mesurer ma chance.

En m’unissant à l’homme de mon avenir

avec les siens, j’ai fait alliance.

J’habite une nouvelle terre

où les cris à la vie de ses petits enfants

résonnent contre des palais de verre.

Hyères PLM

prod_photo1_8

Hyères PLM,

cette affiche, je l’aime;

Dans le triste hiver gris,

enfermée par la pluie,

je plonge mon regard

dans son ciel bleu.

Je songe à ces gens heureux:

Les mains dans les poches,

jambes écartées, Monsieur.

La raquette sous les bras,

légérement déhanchée, Madame.

Les palmiers magnifiques

et cette terre rouge magique.

Je plonge, je plonge dans ce paysage.

jardin olbiusJe songe au printemps,

jardin Olbius Riquier.

Cette maman et son enfant sage

si petits aux pieds des géants.

De  cette époque, nous les héritiers,

tirons notre sensibilité.

Cette terre, pareille à nulle autre,

l’Afrique à notre porte.

jardins Olbius Riquier, aquarelle


Vrai jardin d’Eden,

douceur de vivre

chasse la peine

et nous enivre!

Hyères PLM,

cette affiche, je l’aime.

L’homme des fleurs

Il marche dans l’allée des Washingtonia

et s’arrête au pied d’un de ces géants.olbius le recoin

Voici d’abord à nu les vaisseaux de vie

entremêlés en un curieux labyrinthe.

Plus haut, ils sont cachés par une carapace

d’écailles rouge serrées.

Elles mêmes finissent couvertes

par une barbe grise épaisse,

bouffante et ruisselante.

Enfin, appuyées au bleu du ciel,

les palmes, comme un pompon vert.

Comment ne pas être émerveillé!

Jardins Olbius Riquier,

aquarelle

A genoux sur la chaleur de la terre

olbius fête des plantesil caresse le rouge rince-bouteille

et sa main glisse vers le sol.

Il arrache les mauvaises herbes

avec application, suspend son geste…

Le tendre myosotis au doux bleu

offre son cœur au regard aimant.

Comment ne pas être émerveillé!

Le jardinier avec regret arrache

ce petit être non invité au jardin.

Jardins Olbius Riquier, la fête des plantes,

aquarelle

olbius l'étang

Jardins Olbius Riquier, l’étang,pastel doux

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A propos Arlette.Beal

Peintre, poète et auteur. Pastelliste aquarellistes. Vous pouvez voir sur mon blog, des peintures mais aussi des poèmes et les informations sur mes publications, mes salons du livre et mes expositions Deux carnets de voyage: "Rêveries aux Salins de Hyères", "Rêveries des cabanons et des vignes" un album pour enfant "Arnault, un amour d'épouvantail" ces livres sont édités par les Presses du Midi et bien d'autres projets.
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