« Le peintre aux goélands » de Arlette Béal. Arlette Béal est éditée par les Presses du Midi
Voilà, pour le moment j’en reste là. Je jetterai un oeil neuf sur ce travail après les fêtes. Il est nécessaire pour ce genre de peinture de prendre du recul.
Quand j’avais 10 ans, j’étais généralement très déçue par mes dessins car ils ne correspondaient pas à l’image intérieure que j’en avais et que j’avais voulu atteindre. Les ressortant plusieurs années après des cartons, j’avais perdu la mémoire de mes premiers désirs et je les regardaient avec un oeil neuf. J’y découvrais des harmonies que je n’avais pas pu ressentir au temps de leur création. A croire que le peintre en action est un mal voyant.
Ainsi, quand il ne s’agit pas d’aquarelles qui ne peuvent être que l’oeuvre d’un instant j’aime bien prendre du recul dans le temps pour découvrir ce que j’ai réellement créé.
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Arlette Beal 