Episode 1: Je vais vous raconter en plusieurs épisodes la naissance d’une oeuvre. Acrylique sur toile 65×92. Le thème vous l’avez peut-être deviné : les Salins à Hyères, mais plus exactement mon rêve de la renaissance de l’activité saline. Donc, en effet pour commencer une toile sauf s’il s’agit d’une toile abstraite, il faut d’abord avoir une idée. Je vis avec mon siècle, je commence par faire une esquisse avec une tablette graphique et un logiciel de dessin. Cet outil me permet de déplacer à volonté objets et personnages les uns par rapport aux autres, les redimensionner à volonté sans utiliser une multitude de calques. Avant l’informatique on utilisait une table de verre rétro éclairée sur laquelle on posait les calques successifs. On faisait de même pour créer un dessin animé. Il fallait des centaines de calques pour une minute d’animation ! Donc pour moi, vive la tablette graphique. Après, on utilisait un pantographe pour agrandir son dessin à la taille requise. Pour avoir vu mon père photographe professionnel se battre avec cet outil, je sais que ce n’est pas simple quand on attaque des grands agrandissements. Vous me direz : que faisait donc votre père photographe avec un pantographe. Eh bien, mon père aimait transformer ses plus belles photos en tapisseries ! Bien, revenons en 2017. Ne pouvant imprimer directement mon esquisse sur ma toile (cela doit pouvoir se faire, mais je ne sais à qui m’adresser) je fais tirer un calque chez un imprimeur et je décalque ensuite sur mon support. Bien, c’est tout pour aujourd’hui et je suis sûre que vous vous dîtes pour le moment que si le discours est beau, le résultat ne casse pas trois pattes à un canard. Affaire à suivre…
Naissance d’une oeuvre. Salins de Hyères.
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